vendredi 24 janvier 2014

Pour changer: méli-mélo!

- Nouvelle piste de boulot: un de nos directeurs cherche un(e) nouvel(le) assistant(e)(poste équivalent au niveau hiérarchie à un poste de chef d'équipe, mais sans employés directs) , alors j'ai demandé à mon chef s'il pensait que ça vaille le coup que je tente. Sa réponse? Oui, ça ne coûte rien d'essayer, ça me ferait beaucoup d'années "d'assistanat" qui pourraient éventuellement être mal vues sur mon CV si jamais je voulais revenir dans un job plus technique, mais plutôt que de "mariner" comme en ce moment ça serait toujours une alternative (j'ai mes chances, mais la concurrence sera énorme). Il me dit quand même que si jamais j'obtiens enfin l'accord pour l'autre poste (j'y crois plus trop mais bon), ça serait plus malin d'accepter cet autre. Donc voilà, qui ne risque rien n'a rien, je me replonge dans les candidatures et les lettres de motivation...

- À la bourre: avant-hier soir, 22 Janvier, j'ai enlevé mon (faux) sapin de Noël... on applaudit bien fort!

- Satisfaite: j'ai récemment enfin fait le tri dans mon armoire et ai banni de ma tête le "je le garde quand même au cas où, pour mettre à la maison et bricoler", parce que je bricole jamais et que même à la maison j'aime m'habiller "convenable". Banni aussi le pas crédible "si je fais quelques efforts un jour je pourrai de nouveau rentrer dans ce pantalon taille 38". Année de mes 40 ans, année de la lucidité? Bref, toujours est-il que j'ai rempli un énorme sac de fringues, et c'est avec une certaine satisfaction que je l'ai déposé sur le trottoir le jour du passage de la Croix-Rouge. Le Mec a souri et a dit "c'est vraiment pour faire de la place ou tu vas en racheter pour compenser?". Quel médisant celui-là... c'est quand même pas ma faute si y'a les Soldes!!!!!!!!!!

- Procrastination: des fois, ça a du bon de repousser... il y a quelques mois, des trucs bizarres sont apparus sur le visage de Choupinou, un au-dessus de la lèvre et un sur le menton. Comme dans ma famille (mon paternel et moi-même) les "petits bouts de peau en plus" sont monnaie courante (dans le cou, sur les paupières, c'est pas super joli mais c'est pas grave, ils apparaissent, ils disparaissent, je vis avec), je ne me suis pas fait de soucis. Un jour qu'il s'était débarbouillé un peu trop énergiquement à la maternelle, un des deux a un peu saigné, et là les éducatrices ont commencé à faire la tête, que c'était des verrues, que c'était contagieux et que si en plus ça commençait à saigner on n'était pas rendus. Je leur ai montré mon cou, ça ne les a pas persuadées à 100% donc j'ai promis de montrer les choses au pédiatre. Rendez-vous chez la pédiatre, qui dit qu'elle n'est pas très sûre mais qu'effectivement ça ressemble à des verrues mais que comme c'est sur le visage, faudrait mieux aller voir un dermato. Je lui montre mon cou, mais elle-aussi elle dit que ce n'est pas pareil. Du coup le Mec qui pensait au départ comme moi commence à douter et à dire qu'ils ont peut-être tous raison et qu'on est des parents indignes de pas aller faire observer ces potentielles verrues par un spécialiste. Au mois de Novembre, pour contenter tout le monde je phone les dermatos du coin, 6 mois pour avoir un rendez-vous à part si c'est des grains de beauté qui ont une sale tête. En derniers recours, j'appelle un cabinet qui ne prend que des patients qui ont une assurance maladie privée (donc qui gagnent pas trop mal leur vie, un jour je ressortirai peut-être un des articles de mon ancien blog qui explique le système allemand), et là j'obtiens un rendez-vous pour mardi prochain. Un des deux trucs resaigne, les éducatrices continuent de me prendre pour une mauvaise mère (à chaque fois, une d'elles me demande quand est le rendez-vous et fait la moue quand je dis la date), mais moi je suis toujours sûre que ce ne sont pas des verrues (les verrues, j'en ai eu sous les pieds du temps où j'allais à la piscine avec l'école, on me les a brûlées à l'azote liquide donc je sais parfaitement à quoi ça ressemble). Bref, toujours est-il que ce week-end, le Choupinou s'est gratté, re-saignement... et depuis hier il n'y a plus rien du tout, rien de rien, même pas une trace. Alors bon, je ne suis pas médecin mais des verrues qui disparaissent du jour au lendemain, je ne crois pas que ça existe. Je me suis fait un plaisir d'annuler le rendez-vous ce matin et ai fait remarquer le miracle aux éducatrices ce matin. Et toc, appelez-moi Docteur Nana...

- Mieux: les copains dont j'avais parlé la dernière fois ont l'air d'aller mieux, les vacances leur ont sans doute fait du bien. On les a vus le week-end dernier, il y a eu des petits noms gentils, des mains qui se tiennent, et même si certains piques ont été balancés l'ambiance pesante de la dernière fois n'était pas là. Je leur souhaite que ca continue sur la pente ascendante! Leur petit dernier, quelques mois plus jeune que Choupinette, est amoureux d'elle. Dès qu'on se voit, il n'a d'yeux que pour elle, il la réclame tout le temps, et dimanche il lui a caressé les cheveux en disant "beaucoup cheveux Choupinette... beau, beau...". C'est trop mignon à observer!

Programme de ce week-end: RIEN!!!!!
See you later, alligators...

jeudi 16 janvier 2014

En-dessous

Nan, j'écris pas cet article pour avoir plus de trafic sur ce blog désert, c'est juste que je n'ai pas envie d'un autre post où je me plains (mais ces derniers reviendront, n'ayez crainte) et qu'en réfléchissant à un sujet "léger" je me suis dit, tiens, je vais recycler un article de feu mon premier blog et parler de sous-vêtements et plus particulièrement de strings. Je n'espère quand même pas que ce billet me ramène tous les tordus du Net… oh il y en aura bien un qui mettra en mot-clé « sieste avec nana allemande en string qui ressemble à Pamela Anderson » et il tombera chez moi, mais bon, ça je peux vivre avec (tiens, je vais essayer pour voir après la publication de cet article, p'tête que ça marche vraiment bien les moteurs de recherche!).

Donc, n’est-ce pas, bien sûr : le string.

Je vous avoue, cette petite pièce de tissu pendant longtemps elle n’a pas été mon amie. Déjà, avant de connaître l’Homme je savais à peine ce que c’était, ça avait pour moi une aura mystérieuse et un peu sulfureuse. Dans ma vision de jeune nunuche pas très délurée (euphémisme), c’était juste les dames qui faisaient le plus vieux métier du monde qui mettaient des strings. Et puis, j'ai grandi, je suis devenue indépendante, j’ai fait les magasins plus souvent, j’ai rencontré mon chéri et je me suis aperçue que non, finalement, les strings c’était pour tout le monde. Alors j’ai proposé d’essayer… et je me suis pris un casse monumental par le Mec qui m’a sorti un truc du genre « oui, bon, je sais pas, vu que t’as pas spécialement un petit popotin je suis pas sûr que ça fasse vraiment joli… ». Vlan. Prends ça dans ta face. Et encore à l’époque je faisais 58 kilos toute mouillée, pour ma (pas si petite) taille c’était quand même très loin de l’obésité. Susceptible comme je suis, il ne m’en a pas fallu plus pour rayer à tout jamais de mon esprit la moindre envie de coquinerie vestimentaire. Quand la Nana vexée, elle toujours faire ainsi (copyright Hergé).
Un jour de shopping en duo en Teutonie du Sud, des années après cet épisode, on tombe sur un magasin de fringues scandinave bien connu qui faisait à ce moment-là une campagne de sous-vêtements avec comme modèle Madame Claudia Schiffer en personne. Le Mec s’est arrêté net devant l’affiche de 3 mètres sur 2 où elle arborait un joli ensemble mauve, la bave a commencé à couler de sa bouche et il a dit « waaaaaaaaaaaah, faut que t’essayes ça va trop bien t’aller ». Moi, à peine rancunière je réponds « ben vu que c’est un string et qu’il paraît que j’ai un gros cul, je cite, je suis pas sûre que ça fasse vraiment joli ». Retour de casse. Il a mis un moment avant de se souvenir de la conversation de l’époque (les hommes oublient vite, vous avez remarqué?), m’a ensuite sorti que y’avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis, puis il m’a fait sa p’tite moue à laquelle je ne peux pas résister en me susurrant « alleeeeeeeeeeeeez, essaaaaaaaaaye, ça coûte rien, si ça va pas on n'en parle plus ». Bon. J’ai été faible et j’ai essayé. Et quand j’ai vu son regard lubrique à l’entrée de la cabine, je me suis dit que en effet, y’a vraiment que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Je me suis donc mise aux strings. Dans un premier temps, le port est un peu inhabituel, tu passes ton temps à tirer discrètement dessus parce que ça rentre là où il faut pas (attention à l'effet "camel toe" (amis de la poésie, bienvenue)), et en été t’as vraiment l’impression de rien avoir sur toi, comme dans ces rêves où tu te retrouves sans sous-vêtements à l’école/à la Fac/au boulot (rayez la mention inutile suivant l’âge de la personne). Mais bon, au bout d’un moment tu t’y fais quand même. Bref, après le coming-out du Mec sur ce qui seyait à mes fesses ou pas, du coup je n'achetais plus que des strings, de sorte que leur proportion dans mon tiroir "culottes & co" était devenue largement majoritaire. Dans toutes les couleurs, dans toutes les matières, dans toutes les tailles (les 58 kilos n'ont pas duré). Reléguées tout au fond les bonnes vieilles culottes confortables. Sauf à certaines périodes du mois où quand même, on peut s'autoriser à privilégier le pratique/confortable au sexy/risqué, d'façon y'a personne qui voit (poésie encore et toujours).
Il y a quelques années est arrivé la mode des shortys. Je m'y suis mise aussi, entre temps je les préfère même aux strings, tout au moins sur le papier, parce que je ne sais pas si je m'y prends mal mais le port est je trouve un peu plus délicat. Si t'as pas pile poil la bonne taille qui te va le jour J, si la matière ne t'aide pas (genre les bords en dentelle), le truc ne va pas rester en place très longtemps, et alors c'est l'enfer, surtout sous un pantalon ou un collant, tu tires (par l'extérieur, par l'intérieur (à éviter pour un boulot en open space)), tu te tortilles, et ça tient environ 23 secondes. J'ai horreur de cette sensation, dès le début de la journée tu sais que ça va être sportif et que tu vas pas pouvoir te concentrer dans la réunion à cause de cette merveille de sexytude que tu t'obstines à porter et qui remonte au fur et à mesure sur ton arrière-train comme s'il avait plein de petits pieds invisibles. Arrrrrgggggghhhhhhhh!
Bref, dans le match strings/shortys/culottes Petit Batal, y'a finalement égalité, également dans mon tiroir "pour en bas" (j'ai aussi un tiroir "pour en haut" (ma vie est palpitante n'est-ce-pas?), qui contient depuis la semaine dernière un modèle "super méga push-up" qui permet de bien mentir sur la marchandise, mais je digresse, fermons la parenthèse avant de ne plus s'y retrouver).

Tout le monde en met des strings. Même les toutes jeunes filles. Chez elles c’est même encore mieux quand le jean est taille basse et qu’on voit qu’elles en portent un. Mouais. Depuis que ma Choupinette est de ce monde, je prie pour que la mode passe d'ici les 15 prochaines années...
Ce qui existe aussi, je le constate dans de nombreux catalogues de vente par correspondance, ce sont des strings pour hommes. Beurk. Trop moche. Même un beau derrière masculin ça le gâche complètement je trouve. Alors qu’un beau caleçon moulant tout doux, rhâââââ, lovely, ça appelle la main de la femme ! Ça tombe bien, le Mec n'aime pas ça non plus (un jour, je raconterai peut-être cet épisode fou-rire lors d'un massage intégral aux Maldives où on nous a fait enfiler un mini-string en papier. Toute ma vie je me souviendrai de la tête de mon amoureux et de sa réflexion désespérée et ô combien romantique "mais, comment je vais faire pour faire rentrer tout le paquet là-dedans moi?").

Sur ce, je vous laisse, y'a mon shorty qui se prend pour un string et je dois aller voir un collègue, j'ai environ 20 mètres pour tout remettre en place discrètement dans le couloir... souhaitez-moi bonne chance!

jeudi 9 janvier 2014

C'est parti pour 2014...


Bonjour tout le monde (ceci est une formule, quelque part ça me fait croire que j'ai tout plein de lecteurs!), pour bien commencer la nouvelle année restons dans la logique de ce blog en ce qui concerne les billets: du fouillis, du en vrac, du sans queue ni tête, du mélange, du qui n'a rien à voir, bref tout ce qui fait mon charme! (aheum...)

- Ouacances: respect pour les deux loulous qui ont encore été des anges pendant les nombreuses heures passées sur la route. Même stratégie que cet été, pauses régulières, activités (sans abuser des DVD, maximum 2 films sur 7 ou 8 heures de trajet), encas,... à l'aller on a fait notre désormais traditionnel arrêt à Valence dans l'hôtel que nous connaissons, c'est une affaire qui roule! Pendant les différents séjours, ils ont également été relativement sages, on a été plutôt cools question horaires et siestes (du coup cette semaine ils ont un peu de mal à reprendre le rythme mais bon, pour nous c'est pareil!), et malgré l'étroitesse des lieux (surtout chez ma mère), on ne s'est pas trop marchés dessus et j'ai veillé à ce qu'ils ne transforment pas les maisons/apparts respectifs en salles de jeu. Ça, c'était cool. Cool aussi, les retrouvailles des enfants avec ma grand-mère, une petite main potelée de 3 ans dans une main ridée de 93 ans, c'est une image qui fait chaud au coeur. Ce qui est moins cool, c'est que Choupinette reprend depuis quelques semaines ses allures de diva exigeante et hystérique et que ses crises ne sont pas toujours évidentes à gérer. Elles deviennent quasi quotidiennes, sont proportionnelles à son état de fatigue et se rapportent tout le temps à des broutilles. Un matin, ce sont des chaussettes que j'ai choisies qui pour une raison connue d'elle seule ne conviennent pas (mais paradoxalement, ma proposition de mettre une autre paire fait redoubler les hurlements). Un soir, c'est parce que je refuse de remplir à ras-bord sa gourde qui est encore à moitié pleine. J'essaye quand c'est possible de faire des compromis (mais de ne pas céder) mais ce n'est pas toujours évident. D'un autre côté, elle est plus câline que jamais, elle qui n'a jamais été très "touche-touche" contrairement à son frère qui bizouille à tout va vient se blottir contre nous, nous embrasse à chaque occasion, caresse tout le monde. Les deux extrêmes. Comme si elle se cherchait, expérimentait jusqu'où on peut aller dans différents domaines. Le retour du mantra de la maman: "ce n'est qu'une phase, ça va passer, ce n'est qu'une phase..."

- Retour des ouacances: la méchante balance a dit que j'ai pris 3 kilos en deux semaines. Deux baffes oui! Faut dire quand même que si on fait le bilan: foie gras, confits, saumon, bûches, glaces, galettes, vin, champagne, chocolats (visite du magasin d'usine de Lindt, pas biennnnnnnnnnnn) --> 3 kilos, c'est presque raisonnable! Alors bon, je pense qu'en faisant un petit peu plus attention (enfin, une fois qu'on aura écoulé les 5 galettes rapportées de la mère patrie), ça devrait revenir raisonnable. N'empêche que mardi en faisant un peu les soldes, quand je ne rentrais pas vraiment idéalement dans un pantalon taille 42 (allemand le 42), ben ça m'a fait un petit coup quand même (mais bon, je suis française, alors j'aime manger, paraît que c'est dans les gènes!). J'ai quand même trouvé 4 pantalons classes pour le boulot, un jean également mettable au travail (challenge pour en trouver un qui n'est pas "skinny", voire "super skinny", genre je rentre pas une jambe dedans), une robe, un gilet, des bottines, avec en moyenne 50% de remise sur les articles. Cool.

- Pendant les ouacances: les émissions de variétoche à la télé française, c'est vraiment plus trop mon truc (alors qu'avant, en famille je trouvais pas désagréable de regarder, ne serait-ce que pour faire sa langue de vipère "tiens, elle a grossi celle-là" "lui il se bonifie pas avec l'âge!"). Maintenant, déjà je ne connais pas la moitié des chanteurs (c'est le même problème que j'avais déjà évoqué en ces lieux, le syndrome "Danse avec les stars"). Entre temps j'ai capté que c'était la nouvelle génération de la chanson française. Alors certes il y en a qui ont de jolies voix et qui mériteraient sans doute qu'on s'intéresse de plus près à eux (mais entre parenthèses, quand j'entends des chansons en français, j'aimerais bien comprendre allez, soyons fous, 90% des paroles. Pour l'instant, ça plafonne plutôt à 40% dans le meilleur des cas. Gnourf quoi). Mais au bout de 3 émissions où il y avait exactement les mêmes invités dedans, j'ai un peu overdosé. Le plus fort, ça a été un soir où dans deux émissions parallèles il y avait 3 ou 4 invités en commun. C'est pas anormal vu que tout est enregistré mais au bout d'un moment on se demande si ils n'ont personne d'autre avec un minimum de talent sous la main pour ne pas devenir redondants, varier les plaisirs, c'est mieux non? D'un autre côté, ça ne m'empêche pas de dormir non plus hein, mais bon, je suis française, alors je râle, c'est aussi dans les gènes.

- Après les ouacances: le boulot, ça redémarre doucement, je crois que les choses sérieuses vont reprendre la semaine prochaine... à noter, le chef de département qui m'avait promis un job de chef d'équipe (mais si, rappelez-vous, il y a 6 mois!) s'est manifesté le dernier jour avant les vacances, pour me dire que bon, le poste n'était toujours pas pourvu, que j'étais toujours en course, que les choses allaient se décanter courant Janvier parce que le service met au point sa stratégie du personnel... donc j'attends, sans me faire d'illusions, en continuant à regarder les annonces internes, malheureusement pas folichonnes... si jamais la piste n'aboutit pas, je me remets en mode offensif "bonjour gentil chef de département, tu ne le sais pas encore mais c'est moi que tu veux!". Nouveau job en 2014, quel qu'il soit, on pourrait considérer ça comme une bonne résolution!

J'vous laisse, y'a des Pyrénéens chocolat au lait qui me font de l'oeil... Et encore bonne année à tous!