mercredi 9 avril 2014

Le retour du bric-à-brac

ben ouais, on ne change pas une équipe qui "gagne"! (entre guillemets parce que vu le trafic sur ce blog, on ne peut pas dire que je gagne des lecteurs quotidiennement... merci en tout cas à la dizaine qui en moyenne vient se perdre ici, pour quelques secondes ou quelques minutes!)

- Travail: très franchement, en ce moment je ne m'ennuie pas. Mon boulot "normal" est toujours prenant, depuis le début du mois je soutiens aussi un collègue sur un thème plus opératif (j'ai envie de me replonger un peu plus dans la technique), le but étant que je bosse 2 jours dans la semaine sur ce thème, mon chef est d'acc. Alors déjà c'est pas évident de séparer les tâches, mais en plus je n'ai pas choisi le sujet le plus facile et arriver au beau milieu d'experts en tous genres en connaissant peu les tenants et aboutissants du thème, c'est sportif. La première réunion de la semaine dernière, j'ai dû comprendre... allez, je vais dire 10% pour être optimiste. Olé, fais-toi mal et aime ça... comme a dit le collègue, je dois "grandir avec la tâche". Voilà, je vais grandir, youpi.
Si on ajoute à ça que je suis toujours en recherche active d'un poste de chef d'équipe, vous comprendrez pourquoi je me fais rare ici. De ce côté-là, pas grand-chose de positif à dire, j'ai eu jusqu'à 6 candidatures en même temps mais:
* poste d'assistant d'un directeur: j'ai reçu la lettre de refus 2 jours après que le nom de la personne qui a eu le poste soit communiqué officiellement. La grande classe, non? J'aime ma boîte mais y'a des fois où ils abusent.
* poste de chef d'équipe aux achats: j'ai déjeuné avec la potentielle chef, le courant est bien passé, celui qui a fait l'entremetteur m'a écrit un texto après comme quoi elle était très enthousiaste sur ma petite personne... une semaine après, elle me dit que son chef la force à transformer le poste en poste à mi-temps, que ça ne l'enchante pas parce que du coup elle va devoir organiser son département différemment, et que comme par hasard il y a une dame en interne qui aurait justement besoin d'un mi-temps. Et d'ajouter que par contre si ça s'était passé comme prévu j'aurais été la seule femme à être invitée dans le cercle des élus qui passent le dernier entretien. Merci, super, ça me fait carrément une belle jambe.
* il y a 15 jours, je reçois un appel du bureau du personnel, comme quoi je n'ai pas envoyé ma candidature pour une certaine annonce mais que si je dis que ça m'intéresse quand même ils feront comme s'ils n'avaient rien vu. Pourquoi je n'avais pas répondu à l'annonce, 1) je connais le chef de centre et ne le trouve pas particulièrement sympathique, 2) je n'y connais pas grand-chose dans le domaine, 3) l'échelon était le même que le mien actuellement mais avec 12 employés internes + 12 externes. Comme ils m'avaient quand même contactée j'ai retourné ma veste "ah bah si tiens finalement ça m'intéresse dis-donc!" et avant-hier j'ai eu un entretien, en présence des ressources humaines, du chef de département et du chef de centre pas sympa. Ça ne s'est pas si mal passé, mais ce midi est arrivé le coup de fil "vous nous avez impressionnés par votre ouverture d'esprit, votre dynamisme et votre gentillesse, mais on a choisi quelqu'un d'autre". Trop bonne, trop conne. J'ai demandé un rendez-vous pour avoir un feedback complet (maintenant je joue le jeu jusqu'au bout), je crains cependant qu'on me console avec des arguments plus ou moins bidons (le vrai argument étant peut-être qu'ils ont besoin de raconter aux grands chefs dans le trip "faut embaucher des femmes à des postes de chef" qu'ils ont fait passer l'entretien à une femme mais quand manque de bol, elle ne faisait pas l'affaire. Ce qui expliquerait pourquoi ils sont venus me chercher. Fin de l'épisode "je me fais des films et je suis un peu parano"). Same player, new games, j'ai encore 3 candidatures en lisse.

- Grande fiesta des 40 ans: ca avance doucement mais sûrement! On a la salle (très chouette, même plus jolie que celle de mon mariage et prix d'amis parce qu'on habite la ville), on a bientôt un traiteur, on a un devis pour un DJ sans doute confirmé d'ici la fin de la semaine et on a une cinquantaine d'invités accompagnés de leur vingtaine de grands et petits nains qui ont dit qu'ils seraient de la partie. Alors certes, c'est du temps d'organisation, c'est des sous à débourser mais je suis contente d'avoir ce soir-là des gens que j'apprécie autour de nous pour fêter cet anniversaire. On ne fait pas souvent la fête mais celle-là, j'espère qu'elle sera réussie et qu'on s'en souviendra!
La question absolument cruciale que je me pose ces derniers temps: qu'est-ce que je vais bien pouvoir me mettre sur le dos???

- News of the Loulous: tout va bien, ils sont tous les deux (relativement) faciles à vivre en ce moment. Choupinou se transforme de plus en plus en petit garçon qui sait exactement ce qu'il veut, ce dont quoi il est capable, qui pose sans cesse des questions qui commencent par "pourquoi..." ou "comment ça marche...", qui vient spontanément faire des bisous et sort sans que je m'y attende que je suis "la meilleure maman du monde" (j'aimerais bien mon Coeur, j'aimerais bien...), qui a juré qu'à 5 ans, il mangerait enfin des légumes (l'espoir fait vivre!), qui gronde ses camarades qui disent des "vilains mots", qui a indiqué à la coiffeuse quel styling il voulait pour ses cheveux et qui en voyant le résultat dans le miroir m'a dit avec un grand sourire "je suis cool, hein Maman?". Choupinette quant à elle reste fidèle à elle-même, c'est elle qui décide des changements de sa vie, elle n'est toujours pas vraiment propre, la tototte est toujours une fidèle compagne, le doudou doit toujours être dans les parages, surtout le numéro 1, celui qui a perdu sa tête et qui ressemble donc à un vieux chiffon troué, et chaque tentative de modifier un de ces points se solde par un échec cuisant et met en péril la survie de nos tympans. Elle est fan de son frère, elle voudrait se nourrir exclusivement de bonbons schtroumpf, surtout ceux qui ont la tête rouge, elle est sans doute daltonienne (je ne me remets pas des chaussettes jaunes et vertes avec le pantalon violet qu'il a absolument fallu enfiler ce matin), elle destroye des paires de chaussures en une semaine (merci le bobby-car), elle a un sourire qui éclaire la pièce et ses câlins sont aussi précieux et tendres qu'ils sont rares...
Bref, on râle, on les houspille, on se plaint quand ils n'obéissent pas au quart de tour, on hausse parfois le ton, on pense parfois "faîtes des gosses", mais quand même, qu'est-ce qu'ils nous rendent heureux...

Sur ces bonnes paroles, je vous quitte, à plus dans l'bus pour un prochain capharnaüm de nouvelles!