bon en fait en Teutonie j'y suis reviendue depuis le week-end-dernier et au boulot depuis hier mais bon hein, le courrier en retard façon Gaston Lagaffe (ou plutôt les protocoles en retard) m'ont un peu (euphémisme) occupée hier.
Donc, n'est-ce-pas, les vacances:
- catégorie "faisons des kilomètres": les trajets se sont relativement bien passés, comme disait Coluche ça a été mieux que si ça avait été pire:
a) Teutonie - Pyrénées Atlantiques (1400 km): départ à 23.00 (la Nana et le Mec pas forcément au top au niveau sommeil, changement de conducteur toutes les 2 heures environ et une thermos de café pour aider...), seulement une micro-sieste l'aprèm pour les loulous, conditions idéales, non? Jusque vers 3:00 du mat, deux petiots au pays de Morphée, puis réveil de Choupinette encore morte de fatigue et début des couinements "aboare!" "bras Papaaaaaa!!!!!" (Papa il conduit ma Puce, ça va pas être possible!), "gââââtoooooooo!!!! Passuilaaaaaaa!!!!" de facon cyclique, chaque cycle durant environ 15 minutes. Elle a fini par réveiller son frangin, et nous on a fini par céder et leur mettre Kung Fu Panda à 6:00 du mat. Au revoir les principes! Ensuite, jusqu'à notre arrivée vers 14:00 (!), relatif calme du côté des sièges arrières, mais pauses non prévues la dernière heure parce que la Nana qui n'avait pas été malade en voiture depuis 1993 s'est mise à être légérement barbouillée (re-euphémisme), même l'eau ne passait plus, tout ceci combiné à un lancinant mal de tête. Bref.
b) Pyrénées Atlantiques - Vendée (530 km): ras, Choupinette avec quelques phases pénibles encore une fois, des Pims écrasés dans les sièges auto, des couches qui débordent et 2 fois Madagascar "Mamannnn, encore mettre "mouvite mouvite"". 6 heures de route, une paille!
c) Vendée - Maison (1090 km): gros challenge, 10 heures de route mais pas la nuit! Ils ont démarré par une sieste, puis on a fait une pause essence/glace, ensuite ils ont été relativement buvables (enfin, je parle surtout pour Choupinette, Choupinou on ne l'entend pas à part pour réclamer des biscuits, à boire ou un film, un petit garçon modèle!) jusqu'à ce qu'on s'arrête prendre un vrai repas du soir. Ensuite, une nouvelle tournée du panda magique et hop, dodo jusqu'à l'arrivée à 1 heure du mat. Ouffffff! Mais quand même, comme dirait l'autre "j'f'rais pas ca tous les jours".
- catégorie "les vacances, c'est fait aussi pour se reposer": on a accepté que les loulous veillent un peu plus tard que la normale et on ne les a pas forcés à faire des siestes, donc ils nous ont offert de belles grasses mat. Le sommeil en retard a donc été assez vite oublié... J.O. obligent, pas mal de télé en soirée mais aussi de longues heures de lecture, j'ai étrenné mon Kindle, cadeau du Mec (j'ai longtemps été contre, le plaisir de tenir le bouquin, le bruit des pages, l'odeur du papier, toussa toussa (C-Cilou, si tu passes par là ceci était une dédicace :-)), mais avec l'argument "c'est mieux que de transporter une tonne de bouquins dans les valises" je me suis laissé persuader et ne le regrette pas!). Gros coup de coeur pour un roman et sa suite: "Quand souffle le vent du Nord" et "la Septième Vague" de Daniel Glattauer. Alors bon, c'est pas de la grande littérature et je ne sais pas ce que vaut la traduction française, je les ai lus en allemand (ouais, j'me la pète, et alors?), mais c'est une histoire d'amour qui se lit très facilement, qui rend même un p'tit peu accro ("allez, encore un chapitre et j'arrête... ou pas") et très moderne dans cette période où la communication par mails est si présente.
Donc, pas mal de repos, un peu de temps pour soi = feeling vacances et moins de cernes sous les yeux.
Donc, pas mal de repos, un peu de temps pour soi = feeling vacances et moins de cernes sous les yeux.
- catégorie "les loulous découvrent la mer": Choupinou a kiffé à fond l'Océan Atlantique et a déclaré le dernier jour "moi aime bien les grosses vagues". Choupinette par contre, une vraie poule mouillée... la baignoire, la piscine gonflable de Mamie, passe encore mais toute cette eau qui remue, non merci, observation de loin bien en sécurité dans les bras de Maman ça suffit amplement. J'ai réussi une fois à lui faire tremper les pieds, mais la première vaguelette lui a fait peur... ça sera pour la prochaine fois! à côté de ça, on a fait environ 3000 châteaux de sable détruits dans la seconde après la pendaison de crémaillère et Choupinette ressemblait à la fin de la journée à une escalope panée avec une casquette et des lunettes de soleil. La classe.
- catégorie "on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille": Belle-Mam a été fidèle à elle-même selon un process qui lui est cher: premier jour, l'enthousiasme est là, tout est bien, tout est beau, on est les meilleurs, elle est fière de ce qu'on a construit et de comment on gére notre vie. Deuxième jour, les premières allusions arrivent "les autres femmes seules du village elles ont la visite régulière de leurs enfants", "faudra quand même faire attention à ce que les enfants ne deviennent pas des petits allemands" (!), et ca monte en crescendo, les provocations commencent, le Mec commence à lever les yeux au ciel. Troisième jour, attaque!!!!!!!!!!!!!!!! Le Mec est titillé jusqu'à ce qu'il réponde un peu sèchement et paf, c'est la goutte d'eau qui met le feu aux poudres, les portes claquent, la Reine Mère s'enferme dans sa chambre et fait boudin, non sans avoir balancé quelques saloperies au passage. Youpi! La présence des enfants a quand même permis qu'elle se retienne un peu et qu'elle ressorte assez rapidement de sa cachette mais bon sang, que c'est usant...
Chez moi, ambiance bof bof aussi... mon paternel semble être revenu à une consommation d'alcool à peu près raisonnable (un apéro le midi, un à deux verres de vin à table, occasionnellement un digestif le soir, ma mère continue de contrôler et de doser) mais les derniers mois ont laissé des traces: son foie n'est toujours pas au top, ses muscles ont fondu, il tousse comme un tuberculeux parce qu'il a arrêté net de fumer... et surtout, sa dépression est plus forte que jamais, envie de rien, susceptibilité, agacement, il prend tout contre lui et parle régulièrement de se flinguer. Alors d'un côté les petits-enfants ca met de la vie, mais de l'autre côté ca stresse parce qu'avec eux les journées ne peuvent pas être totalement planifiées. Donc voilà, c'était supportable mais la situation n'est tout de même pas rose. Prochaine étape, nouvelle visite à l'hôpital en Septembre avec sans doute en ligne de mire une cure parce qu'il n'est pas sorti d'affaire mais aussi un soutien psychologique à mettre en place.
Résumé: vacances potables si on compare aux années précédentes, repos assuré, engueulades sous contrôle, loulous contents malgré les kilomètres et grand-parents aussi malgré leur difficulté à le montrer.
Mon rêve: de vraies vacances à 4, avec des moments à 2 et zéro prise de tête! Un jour, peut-être...
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