mardi 27 septembre 2011

Recyclage: les Ups and Downs

Sur feu mon ancien blog, toutes les semaines je faisais un bilan des trucs biens et des trucs moins biens qui se passaient dans ma petite vie... j'ai eu envie de redémarrer ici cette catégorie, même si ce sera moins régulier qu'avant!

+ ça, c'est tous les jours des Ups, des highlights, des moments waouh, ça me booste, ça me fait relativiser les merdes du boulot, ça me rappelle ma place dans ce monde: mes loulous. Ce sont des dizaines de petits instants volés: Choupinou qui soulève mon t-shirt pour me faire un bisou dans le dos, Choupinette qui fait semblant de me mettre sa tototte dans la bouche puis se la met dans le bec au dernier moment en éclatant de rire dans le style "je t'ai bien eue Maman", les deux qui font la course à 4 pattes par terre en gloussant, Choupinou qui décide tout seul quelle va être sa tenue du jour (il se retrouve donc avec un t-shirt Snoopy vert pomme, un pantalon bleu et des chaussettes rouges: à la crèche ils doivent penser que je suis daltonienne - Edit du 28.09.: ce matin, il a même décidé de la tenue de sa soeur, un t-shirt rose Hello Kitty et un pantalon noir à pois blancs: on a évité le pire!), Choupinette qui regarde le Mec dans les yeux en disant "papa" (hasard ou pas, il kiffe!), Choupinou qui donne le biberon d'eau à sa soeur, Choupinette dont le visage s'éclaire quand dimanche matin au réveil elle entend la voix de son frère dans la pièce d'à côté... je pourrais en citer comme ça des tonnes, mais je ne veux pas forcément tomber dans la catégorie "blog de maman gâgâtisante" alors j'arrête là. N'empêche que, être la maman de ces deux-là, c'est le pied.

+ pas mal de reconnaissance au boulot en ce moment, des compliments aussi d'autres personnes que mon chef direct, des propositions pour faire un peu autre chose que mon job actuel, un séminaire à la fin du mois d'Octobre qui devrait me permettre de réfléchir à mon envie ou pas d'essayer d'atteindre l'étape suivante, devenir chef d'équipe... l'année 2012 devrait être déterminante et peut-être une année de changement dans ce domaine, ça fait plaisir de voir qu'on ne fait pas du sur-place et qu'on peut se détacher un peu de son train-train quotidien.

+ s'apercevoir que même si l'allaitement a fortement diminué, la balance reste une amie, se réjouir des moins 3 kilos qui semblent perdurer sans gros sacrifices alimentaires, se dire qu'en faisant quelques efforts les moins 3 pourraient devenir moins 6 ou moins 7, reprendre l'espoir qu'en 2012, année de ses 10 ans de mariage on pourra peut-être réenfiler sa robe de princesse pour fêter l'évènement, se regarder dans la glace en n'étant pas si mécontente de ce nouveau corps qui a vieilli, qui a subi deux grossesses mais qui se maintient et semble toujours être désirable aux yeux du Mec.

- non seulement je me fais du souci pour mon paternel, mais en même temps c'est ma mère qui me fait douter de sa bonne santé mentale: elle me raconte 3 fois les mêmes choses, elle appelle affolée un mercredi soir tard "ben c'est le jour où tu appelles normalement, pourquoi tu ne t'es pas manifestée" alors que je l'avais appelée du portable sur la route quelques heures avant pour prévenir que j'étais dans les bouchons et que je n'aurai pas le temps d'appeler de la maison... le top du top, c'est l'épisode d'il y a quelques jours, où elle m'a avoué avoir confondu son lait démaquillant avec du shampooing, s'être à peine un peu étonnée que quand même ça piquait les yeux, avoir dormi avec ça sur la tronche et se retrouver le lendemain avec des plaques rouges qui brûlent. Nan mais franchement, WTF??????????? Et évidemment, à mon insistance qu'elle aille voir un dermato, la réponse que j'adore "mais nan, pas la peine, t'inquiète pas, ça va passer...". Si les deux partent en vrille, angoissée comme je suis je vais passer de belles nuits blanches...

- l'impression de courir tout le temps et de ne rien mener à terme... les paperasseries s'entassent dans la corbeille "à répondre", le linge à repasser atteint une hauteur vertigineuse, les démarches pour acheter une voiture traînent en longueur par flemme de prendre une décision, plein d'idées et de projets pour la maison mais pas le temps de planifier et de demander des devis. Se sentir frustrée de ne voir vraiment le Mec qu'une heure par soirée, entre 21.00 heure à laquelle les enfants sont enfin couchés et 22.00, heure à laquelle mes yeux se ferment tous seuls parce qu'ils savent que le lendemain à 5.30, le réveil sera sans pitié. S'énerver sur une copine dont on apprend par mail le 14 Septembre que ça y est, elle a accouché du petit 3ième (alors qu'on n'était même pas au courant qu'elle était enceinte) et qui le 24 Septembre réécrit un mail parce que bon, elle trouve bizarre de ne pas avoir reçu de réponse... Bref, envie d'avoir de temps en temps la télécommande universelle de la vie et d'appuyer sur le bouton "Pause"!

mardi 13 septembre 2011

On devient un peu dégueu quand on est parent...

(à ne pas lire si vous êtes en train de manger)

- repérer les crottes de nez des loulous et ressentir une certaine jouissance à les extraire "à mains nues" sans utiliser de mouche-bébé tout en se disant que quand même, comment il/elle fait pour produire des trucs plus grands que son appendice nasal, trop fort mon gosse!
- faire la même chose avec la crasse des oreilles (ou le fromage blanc des yeux), crier victoire quand on a réussi à retirer ce petit amas orangé/marron, pourtant tellement repoussant quand on le voit chez un voisin/collègue/type dans le métro.
- "déboulocher" pieds, mains, nombril, cou transpirant.
- récupérer la tototte tombée par terre dans le supermarché, prier pour avoir moins de bactéries dans la bouche que sur le sol dudit supermarché, donner un coup de langue dessus et la remettre dans le bec de sa progéniture.
- ne pas refuser le bout de boudoir pré-mâché que ton nain te colle fièrement dans la bouche en disant "gâteau Môman!".
- lécher la cuillère qui vient de servir à donner la compote pomme-poire (les bons jours) ou la purée jambon-épinards refroidie (les mauvais jours).
- adorer les bisous bouche grande ouverte de son bébé et les litres de bave qui vont avec.
- se faire pisser dessus sur le trajet entre la table à langer et la baignoire et ne pas se changer tout de suite.
- ne pas avoir de hauts-le-coeur devant une couche cacatomique, tout bien nettoyer comme il faut sans paniquer si les doigts sont passés à travers la lingette, sans retenir sa respiration et avec une certaine satisfaction quand au bout de quelques minutes un poupon propre et tartiné de crème à popo fait des risettes comme pour dire "merci Maman!"
- avoir à peine honte en s'apercevant au boulot que sur l'épaule on a une tâche de chocolat/de dentifrice ou du lait caillé.
- avoir presque la nostalgie des premières semaines de sa vie où Choupinou gardait ses petits poings continuellement fermés et où ses mains sentaient le munster périmé.
- se laisser mettre des doigts pas forcément propres dans la bouche.
- participer au gros câlin à Doudou qui n'a pas été lavé depuis 2 semaines et qui est une arme biologique à lui tout seul.
- aller peser la couche qui a tenu 13 heures d'affilée sans déborder (merci Pampers!) et revenir de la cuisine en rigolant "purée, 350g, on tient un record là!"
- coller sans arrêt son nez sur les fesses de son enfant pour vérifier s'il n'a pas fait la grosse commission - variante  pour ceux déjà engagés sur le chemin de la propreté: demander toutes les 5 minutes "t'as pas envie de faire caca mon chéri?"
- avoir envie de bizouter chaque millimètre carré de la peau du petit bonhomme Michelin et ne pas se priver de le faire, même si le bain remonte à longtemps (cassage de mythe: non, un bébé ça ne sent pas toujours bon!).

Et oui, y'a plein de ces choses qui m'auraient dégoûtée il n'y a pas si longtemps. C'était avant. Avant que mes deux bouts de choux fassent de moi une maman que plus rien ne dégoûte si ça vient d'eux!

Et bon appétit bien sûr!

vendredi 9 septembre 2011

La Nana aime manger

En surfant sur des blogs d’expatriés, je me rends compte qu’on s’y plaint beaucoup de la bouffe du pays d’accueil. Quand je reviens en France, la deuxième question qui vient après "et il fait pas trop froid là-bas?" c'est "et pour manger, vous n'êtes pas trop dépaysés, c'est bon quand même?". Voici donc venu le temps des rires et des chants de faire un petit bilan: "la mangeaille dans le Sud de l'Allemagne", par la Nana:
1) si on veut, on trouve tout pour faire les mêmes plats qu’on ferait dans la mère patrie. Et franchement, c’est pas tous les jours qu’on cuisine des grosses spécialités franchouillardes non? Sans vouloir faire de liste exhaustive et dans le désordre, sans trop me donner de mal je trouve ici du foie gras/pâtés, du bon Bordeaux, du Champagne, des escargots, du fromage qui coule et qui pue, du beurre salé, de la moutarde qui pique, des coquilles St Jacques (c'est pas ce qu'on mange tous les jours non plus rassurez-vous), tout ça au même prix ou à peine plus cher qu’à la "maison". Y’a plus qu’à ramener quand même le confit et le Jurançon de chez Belle-Mam et nos “South West Parties” sont assurées! Et dans l'urgence, il y a des sites comme celui-ci qui permettent de s'offrir des petites douceurs typiques de temps en temps...

2) Leur bouffe ici, on s’y habitue. Bon, c’est clair, ils mettent de la sauce avec tout, mais suffit de demander sans et ils s’exécutent! Ils ont de la bonne viande, qu’ils ne savent pas toujours préparer, demandez un steak cru vous l’aurez rosé au milieu, les premières fois on dit rien et on se retrouve avec une semelle dans l’assiette mais on comprend vite le principe. Pareil pour le café, ne jamais demander un café normal sous peine de se récolter un jus de chaussettes digne de la pire aire d’autoroute, on demande un espresso et on a un café normal. Une bête vinaigrette avec de l'huile, du vinaigre et un soupçon de moutarde, ils savent pas ce que c’est, toujours il faut qu’il y ait du yaourt dedans et que ça ait un goût un peu sucré. Mais quand même, il faut leur laisser ça, pour la charcuterie ils sont super forts (faut dire aussi que la grande majorité des familles allemandes ne mange pas chaud le soir, ils se font un plateau avec de la charcuterie et du fromage, tous les soirs de la semaine. Je passe pour une extra-terrestre quand je raconte que oui, 90% du temps chez nous on mange chaud aussi le soir), et les petits pains de 10000 sortes différentes, et les énormes Bretzel croustillants, et la bonne bibine, ça c’est quand même hyper bon pour faire des brunchs de folie le dimanche quand on n'a pas envie de faire de gros efforts de cuisine. Par contre, salé le brunch hein, parce qu'au niveau viennoiseries c'est pas la panacée non plus. Les croissants ne sont jamais croustillants comme en France, les pains au chocolat connaît pas, et le reste c'est du genre 30000 calories la bouchée.

3) Là où je suis d’accord, c’est que dans les supermarchés, y’a quand même moins de choix qu’en France… déjà à la base la majorité des supermarchés sont plus petits, donc forcément il y a moins de choses et moins de variété. La viande de base, c'est du porc, même à la coupe j'ai parfois du mal à trouver une bête escalope de veau, alors qu'il y a un rayon complet avec des saucisses (par contre trouver des merguez qui piquent pour les barbecs de l'été relève de l'exploit). Une fois sur 10 on trouve de la viande hachée pour se faire des tartares, le jour où y'en a, c'est la fête à la maison. Même pour les bébés les petits pots ce sont toujours les mêmes: boeuf-carottes, jambon-pommes de terre, dinde-riz, nouilles-tomates... on a vite fait le tour!

4) À la cantine, ça me saoule d’avoir toutes les semaines ou presque le plat traditionnel de la région: lentilles, paire de saucisses, bout de lard… et les autres spécialités, les “Spätzle” (genre de nouilles) au fromage fondu, les Maultaschen (genre de raviolis un peu bourratifs fourrés aux légumes et à la viance, souvent cuisinés avec des oeufs brouillés, encore une fois super léger!), le boeuf qui a cuit super longtemps dans le four sous une montage d’oignons et de sauce, de temps en temps ça passe mais c’est carrément pas de la cuisine fine…

Conclusion: je critique, je critique, mais c'est quand même pas si dégueu la mangeaille d'ici, sinon pourquoi est-ce que j’aurais pris pratiquement 1 kilo par année passée dans ce pays?????????? (oui, oui, le calcul fait peur, je suis là depuis 14 ans ici... hum, hum... en plus, je ne peux même pas mettre ça sur le dos de mes grossesses vu que moi, peu après avoir démoulé je pèse moins qu'avant d'être tombée en cloques (et là, d'un coup, des milliers de femmes me détestent))

Conclusion-bis: même en ne pouvant pas toujours manger ce qu'on veut, même en ne pouvant pas aller dans un supermarché pour flâner dans les rayons et décider spontanément ce qu'on va manger le soir-même, même en variant moins les plaisirs, il reste qu'en tant qu'expatriés, on peut quand même rester les bons vivants qu'on était avant de partir et de temps en temps se dire: "c'est bon comme là-bas dis!"

mardi 6 septembre 2011

Choupinou est trilingue

"Maman, what's das?"
La première fois, ça surprend mais on s'y fait. Par contre s'il commence à faire toutes ses phrases avec un mot de chaque langue, va falloir s'accrocher.
Quand on est depuis un bon moment en pays étranger et aussi navrant que ce soit, on a tendance à un peu «oublier» sa langue maternelle. Rassurez-vous ce n’est pas non plus dramatique, je ne suis pas obligée de me balader avec un dico quand je retourne en vacances en France non plus… c’est juste que par moments, un mot ne vient pas tout de suite quand on en a besoin, du coup on prend le même dans la langue qui vient spontanément, et souvent c’est de l'allemand (de l’anglais aussi de temps en temps pour le Mec qui doit parler les deux au boulot). Entre nous, c’était devenu presque normal, naturel. Le problème, c’est quand on faisait ça devant la famille ou les amis français, ça avait un gros potentiel « foutage de gueule ». Avant que je ne vienne ici, je rigolais beaucoup des interviews de Jean-Claude Van Damme, certes il raconte beaucoup de conneries mais il met aussi des mots anglais dans ses phrases et avouons-le, ça fait bien marrer. Quand on se rend compte qu’on fait partie du club, déjà ça fait moins marrer… Surtout que le mot allemand ou anglais, on le conjuguait selon les règles francaises, évidemment, sinon c'est pas drôle.
Quand on pense que dans un temps lointain les mêmes personnes qui parlent aujourd'hui cette langue un peu bâtarde étaient des premiers de la classe super forts en français, ça fait peur.
Il est donc temps de se reprendre en main, de faire des efforts. On réfléchit à ce qu'on va dire, on tourne 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler et on apprend au Choupinou un français le plus parfait possible… pas gagnée cette histoire. Jean-Claude, sors de ce corps !!!!!!!!
See you bientôt, Freunde!

vendredi 2 septembre 2011

Choupinou aime la pop

Normalement dans la voiture pour aller à la crèche/au boulot (l'une étant à 500m de l'autre), la Nana écoute la radio. Les programmes de cette radio sont variés et il y passe pas mal de chansons actuelles, dont une majorité anglo-saxonnes, je comparerais à RTL2 en France (si le type de programmation de cette radio n'a pas changé depuis que la Nana a quitté la mère patrie).
Jusqu'à il y a quelques mois, Choupinou ne s'intéressait pas trop à la musique. Et puis quand il a commencé à (mieux) savoir parler, il signalait à la Nana quelles chansons lui plaisaient bien par les mots suivants: "Maman, chanson... fort!" (que la Nana traduirait librement par "Maman, cette chanson me botte, pourrais-tu avoir l'extrême amabilité de monter légèrement le son pour que je l'entende par-dessus le doux bruit de notre moteur diesel?"), accompagnés d'un sourire rayonnant. Evidemment, la Nana s'exécutait (pas trop fort quand même pour pas réveiller Choupinette, faut pas pousser non plus). Les dernières semaines, il fait une véritable fixette sur certaines chansons, dès qu'elles passent il devient fou et gesticule dans son siège auto en beuglant "chanson, chanson, chansonnnnnnnnnn". Soit. Et puis quand elle est finie, il crie "acore chanson!!!!!!!" mais là la Nana rétorque "ben non je peux pas la remettre mon chéri, c'est la radio elle ne passe qu'une fois la chanson, c'est fini maintenant", ce qu'il a l'air de bien comprendre. Jusqu'ici tout va bien.
L'erreur des vacances, c'est que le Mec a gravé un CD avec des mp3 filés par une collègue, y'en a 150 ou 200 (bah oui, je le rappelle, trajet de 13 heures...). Et dessus, il y a cette chanson:
Ouais, elle est sympa, entraînante, et les paroles c'est choupi. Sauf que.
Choupinou s'en est entichée. L'autre jour, il dit "chanson". La Nana: "quelle chanson tu veux mon Amour?" (pauvre de moi, c'était LA question à ne pas poser). Lui, avec un sourire montrant toutes ses dents: "I do" (mon fils parle anglais, yipiiiii!). La Nana: "oh bah ça tombe bien, on a encore le CD des vacances, elle est dessus, je te la mets tout de suite!". C'est parti pour une séance de "I do". Puis 2. Puis 3. Puis 4. "acore I do Maman!". Le premier jour, la Nana n'a rien dit. Le deuxième, elle a essayé de remettre la radio, ce qui a entraîné chouinements, puis larmes de crocodiles "Maman, I do CD!!!" (la vache, il a compris qu'on pouvait la remettre autant de fois qu'on voulait!). Et elle a cédé. Le troisième jour, elle a essayé la ruse. Juste à la fin de la chanson, elle a essayé de faire diversion "oh regarde Choupinou, un tracto-pelle. et t'as vu, il a des grosses roues comme t'aimes!" tout en appuyant sur le bouton "radio". Ca n'a pas duré 10 secondes avant que la petite voix ne se fasse entendre "Maman, acore I do". Caramba, encore raté. Le quatrième jour, elle a laissé la chanson d'après, qui connaît également un certain succès choupinesque du fait de ses paroles assez faciles (il maîtrise complètement le "hey!" à la fin de certaines phrases):
On l'a écoutée 3 fois. Mais l'appel du I do a quand même été le plus fort. 2 fois par jour, on a environ 40 minutes de trajet dans la voiture. La chanson durant 2m52, si je ne m'abuse (les calculatrices sont autorisées pendant l'examen) je me la coltine environ 13 fois par trajet donc 26 fois dans la journée. Alors soit je mens et je dis que le CD il est cassé. Soit j'écris une lettre d'insultes à Colbie Caillat pour me défouler. Soit je suis une mère parfaite et endure tout sans sourciller, jusqu'à ce qu'il élise une autre chanson. Parce que son sourire de folie quand démarre l'intro à la guitare... ben quelque part, ça n'a pas de prix.